L'armée turque monte un mur en béton de 3 mètres de haut sur 7 kilomètres, le long de sa frontière avec la Syrie à Reyhanli dans la région d'Hatay (sud), pour empêcher l'intrusion des terroristes du groupe Etat islamique (EI) depuis la ville syrienne d'Alep, à quelques kilomètres.
360 km de tranchées ont été creusés, de la terre amassée sur 70 km pour bloquer les djihadistes et 145 km de barbelés ont été renouvelés. Hatay est un lieu de passage pour les 1,8 million de Syriens qui se sont refugiés en Turquie depuis 4 ans.
La région a été le lieu d'un attentat qui a causé la mort de 52 personnes. La Turquie avait accusé un groupuscule clandestin d'extrême gauche turc lié , d'après les services turcs, aux services de renseignement du régime du président syrien Bachar al-Assad qui l'a démenti.
Le gouvernement turc , qui était accusé de complaisance envers l'E.I., a autorisé à 6 chasseurs F16 américains , la base d'Incirlik (prononcer Indjirlik) et mène des attaques aériennes contre les bases de l'E.I.
Mais Ankara a rompu aussi la trève avec les Kurdes du PKK. Depuis les attentats et les raids contre les Kurdes se multiplient.
Un attentat suicide, le 20 juillet à Suruç (sud), attribué à l'EI, a tué 34 jeunes partisans de la cause kurde .Le PKK accuse le gouvernement turc de ne pas avoir protégé les Kurdes, & a rompu le cessez-le-feu effectif depuis 2013 en reprenant les armes.
sources : informations de presse et agence progouvernementale turque Anatolie